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Amy Adams

Amy Adams AFP.

«J’ai grandi dans la culture des comics»

Elle avait déjà interprété le personnage de Lois Lane, la fiancée de Superman, dans le film «Man of Steel» de Zack Snyder, face à Henry Cavill. La voici qui reprend du service avec le même Cavill et sous la houlette du même Snyder, pour les besoins de «Batman V Superman: Dawn of Justice», une œuvre où les deux super héros s’affrontent avant de s’unir dans un combat commun contre une force maléfique (impressionnant Jesse Eisenberg qui campe le rôle du méchant Lex Luthor), rejoints en cela par Wonder Woman. À Paris pour la promotion du film, Amy Adams a répondu aux questions de Femme Magazine.

Lois Lane est journaliste. Est-ce une profession qui aurait pu vous attirer si vous n’étiez pas actrice?
Je ne me suis jamais posé la question aussi directement, mais puisque vous la soulevez, je crois que cette activité aurait effectivement pu me séduire tout d’abord parce que je suis d’un naturel curieux et fouineur, et que les journalistes fouinent beaucoup à la recherche de la vérité. Je veux parler des vrais journalistes qui font de l’honnêteté leur ligne de conduite comme le personnage de Lois Lane. Donc, je dis oui, cela aurait pu être, mais j’aimais trop l’artistique, le chant, la comédie et la danse, pour pouvoir me diriger vers une autre activité.

En tout cas l’artistique vous a visiblement bien réussi. Vous attendiez-vous à une telle réussite?
Pas vraiment, non. Je ne dis pas que je n’en ai pas rêvé et que je ne me la suis pas souhaitée de toutes mes forces, mais jamais je ne m’y suis réellement attendue. D’ailleurs j’ai du mal à y croire par moments et je me mets à remercier le ciel de ses bienfaits notamment parce que j’ai connu à mes débuts des périodes de grande difficulté. Tout n’a pas toujours été rose.

Vous êtes croyante?
Très croyante. La Foi guide mon existence et j’élève ma fille dans cette optique.

Avez-vous été découragée dans les moments difficiles?
Oui comme n’importe qui, c’est humain de se sentir découragée face à l’adversité et à l’échec. Mais j’ai continué d’y croire même dans les pires moments où je me voyais finir petite danseuse dans des clubs de troisième zone. D’ailleurs c’est sur la scène d’un petit théâtre qu’un producteur de télévision m’a remarquée et m’a donné un second rôle dans un film qu’il produisait. Le reste a suivi avec des hauts et des bas jusqu’à ce que j’atteigne une certaine stabilité.

Steven Spielberg, Mike Nichols, Walter Salles, Paul Thomas Anderson, David O. Russell, et d’autres… La liste des réalisateurs qui vous font confiance est longue. Quelle est l’expérience qui vous a le plus marquée?
Elles ont toutes compté sans exception, même celles avec des cinéastes moins renommés ou moins expérimentés. J’ai systématiquement tiré profit de mes tournages et des rencontres humaines qui se sont nouées au fil du temps. Certains films ont été décevants en fin de compte, à cause de facteurs qui ont entravé l’aboutissement des projets dans des conditions optimales. C’est la règle du jeu et la chance intervient pour beaucoup. Mais j’assume pleinement tous mes choix et revendique toutes mes expériences. Et si c’était à refaire je dirais oui à 99%.

Votre film préféré cependant?
Dans ma filmographie personnelle? «The Master» de Paul Thomas Anderson, sans aucun doute.

Parce que vous avez été nommée à l’Oscar pour votre prestation dans ce film?
Non, tout simplement parce que tourner avec deux acteurs de la trempe du regretté Philip Seymour Hoffman et de Joaquin Phoenix, est un bonheur qui ne frappe pas tous les jours à la porte d’une actrice. J’ai appris au contact de ces deux hommes plus que pendant trois années à l’école d’art dramatique. Et puis travailler sous la direction de Paul Thomas Anderson est une aventure exceptionnelle qu’il faut avoir expérimentée au moins une fois dans sa vie. Anderson pousse ses comédiens dans leurs retranchements les plus profonds, ça en devient même pénible par moments. Il tire le meilleur de chacun à travers une méthode basée sur la souffrance et le dépassement de soi. Le résultat se fait sentir à l’écran et alors on se dit: «j’ai souffert, mais le jeu valait bien la chandelle».

Êtes-vous fan des histoires de Superman, Batman et autres héros du genre?
J’ai grandi dans la culture des comics et les aventures des héros du genre, comme vous les appelez, ont bercé mon enfance et ma première jeunesse. Donc oui, je suis fan de ces histoires et des films qui les racontent.

Et de jouer la fiancée de Superman, est-ce quelque chose qui vous excite?
Sur le tournage, je me sens comme une enfant que l’on emmène à Disneyland. Je vis un conte de fées.
 

Propos recueillis à Paris par Nabil Massad

 

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