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L’Ouzbékistan

L’Ouzbékistan Elga Trad

Un pays de légendes

Pays riche en art et en culture, alignant de magnifiques monuments et une architecture impressionnante, l’Ouzbékistan suscite des émotions et transporte le visiteur dans une parenthèse enchantée. Situé en plein cœur de l’Asie Centrale, ses trois cités légendaires, Tachkent, Samarcande et Boukhara conjuguent les splendeurs du passé au présent.

L’Ouzbékistan, cet État de l’ex-URSS, n’a pris son indépendance qu’en 1991. Le territoire actuel abrite un grand nombre de reliques antiques et médiévales remontant aux différentes civilisations qui se sont succédé sur son sol. Ses impressionnants monuments architecturaux, érigés d’une manière somptueuse avec or, mosaïque, majolique, pierres semi-précieuses et marbre, sont perçus par les artistes contemporains comme des normes de beauté et de perfection. Aux poutres et piliers sculptés en bois de platane et de noyer datant du VIème siècle pour certains, viennent se greffer de superbes portes en bois sculpté, dont celle du palais de Tamerlan, entièrement sertie de mosaïques thématiques.
À visiter: les anciens édifices, à savoir les palais, les madrasas, les écoles coraniques; les mosquées aux imposants minarets; les mausolées du Vème siècle aux décors fabuleux; quelques châteaux forts et caravansérails antiques, plus ou moins bien conservés. Parmi les merveilles à ne pas rater, les stations de métro à Tachkent, au nombre de 30, édifiées dans les années 72, qui donnent à voir des vitraux, des mosaïques, du marbre et du cuivre rehaussés de fioritures, agrémentées de portraits d’artistes, de scientifiques et de cosmonautes, le tout surplombé de gigantesques lustres.

Tachkent, sur la route de la soie
Ici, le temps semble suspendu. Le passé et le présent s’entremêlent dans la ville aux murs qui racontent des légendes surprenantes.
-  À découvrir, l’ensemble Khasti Imam, qui signifie l’imam sacré, composé de mausolées, mosquées et madrasas. C’est là qu’on découvre la plus grande mosquée de Tachkent, surmontée d’un minaret qui culmine à 50 m. Depuis plus de 1 000 ans, il reste l’un des plus importants centres de la culture islamique en Ouzbékistan. C’est là que se trouve, dans la bibliothèque Muyie Mubarak, le Coran d’Osman, le plus ancien Coran au monde dont il ne reste que 5 copies. C’est un énorme livre
en peau de biche de 335 pages, et de 53x67 cm, écrit au VIIème siècle.
- La madrasa koukeldache, qui remonte au XVIème siècle, est célèbre pour son architecture. Construite en briques brûlées, une de ses façades est décorée de faïence, de briques émaillées et de majoliques.
- Sur la Place Moustakillik, symbole de l’indépendance du peuple ouzbek, a été édifié un arc énorme dont le sommet est rehaussé de deux cigognes. En avançant, on voit apparaître le monument de l’indépendance construit en 1991. Tel un globe terrestre en bronze il représente les frontières de l’État. C’est là que trône aussi la statue gigantesque d’une mère serrant dans ses bras un enfant, symbole d’un avenir indépendant et heureux.
- Le Monument de la vaillance, impressionnant par sa grandeur, est le symbole de la résistance des citoyens et de l’amitié entre les peuples qui ont aidé à la construction accélérée de la ville, suite au tremblement de terre survenu en 1966… Une horloge qui marque 5h23, l’heure de la première secousse, avec une fissure au milieu, attire le regard.
- Le très populaire bazar Chorsu s’étale sous sept immenses dômes, décorés de carreaux en céramiques colorées. Ici, les paysans vendent leurs produits artisanaux, leurs épices, friperies et les artistes, leurs travaux.
- Le Musée d’Histoire des Timourides, érigé en l’honneur du grand Amir Timour. Son luxueux dôme représente un chef-d’œuvre d’architecture ouzbèke mêlant passé et modernité, avec des matériaux nobles comme le marbre, l’or massif, l’art de la fresque… Un véritable concentré d’histoire et de sciences où manuscrits, armements, bijoux et instruments de musique de l’époque des Timourides, se laissent admirer.
- La tour de radiotélévision, haute de 375 m, est la 9ème tour parmi les 200 tours les plus hautes du monde. Elle se distingue par son architecture ingénieuse et unique en son genre. Inspiré par les styles florentin et romain, son foyer est orné d’un panneau de mosaïques. Deux restaurants panoramiques tournants situés à une hauteur de 100 mètres offrent une vue exceptionnelle sur la ville.

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Editorial

Permis de rêver

Avec les municipales, un timide vent d’optimisme semble souffler sur le pays et dans sa capitale. Les promesses abondent de toutes parts et, bien que dégoûté, écœuré, désabusé et las de désespoir… le Beyrouthin lambda veut bien mettre de côté son scepticisme et son sens critique pour se laisser bercer par des rêves (accessibles?) de ville idéale, ayant l’allure d’un espace urbain utopique où tout fonctionne au rythme régulier d’un métronome.

Quel est le citoyen qui n’aspire pas à vivre dans un Beyrouth oxygéné, arborisé, respectueux de l’environnement et propre?
Quel est celui qui ne souhaite pas échapper aux embouteillages monstres qui s’imposent à lui à toute heure de la journée, en ayant la latitude de faire usage de transports en commun modernes, organisés, non polluants?

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Elle raconte sa passion et son métier avec une simplicité et une spontanéité désarmantes. Sans chichis et sans détours, Aimée Sayah séduit les Libanais, tout âge confondu, par son authenticité et sa fraîcheur. Cette “star” pas comme les autres a su rester belle au naturel et fidèle à elle-même.