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Un petit miracle à Lourdes…

Un petit miracle à Lourdes… D.R.

Léa avait fait un vœu: celui de visiter Lourdes avec sa cousine Cynthia quoiqu’il arrive. Même si sa prière n’a pas été réalisée. Une promesse est une promesse. Et elle sera tenue. Elle avait retardé le momentum de la visite, puis elle a fini par décider un jour de se rendre auprès de la Dame qui n’avait pas exaucé ses vœux et ramené sa sœur à la vie. Témoignage.

Aller à Lourdes. Que de fois n’ai-je pas reporté ce moment, raconte Léa. Au fond de moi, j’en voulais à Notre Dame de Lourdes de n’avoir pas exaucé mes prières. Un peu comme une amie qui vous trahit. Mais le jour J arriva: il était temps de faire ce pèlerinage tant de fois évoqué durant la maladie de ma sœur. Ma cousine Cynthia décide de m’accompagner. Le voyage en train depuis Paris se passe très agréablement. À l’arrivée, il y a foule partout. Comme nous avions décidé de passer la nuit sur place, la première chose à faire était de trouver un logement. Chose conclue en moins de deux: les chambres d’hôtes, il y en a à profusion. Nous déposons notre petit bagage et nous nous dirigeons vers le lieu sacré. Ce qui est frappant, c’est l’ambiance à l’extérieur du lieu de culte qui détone totalement avec l’enceinte où se pressent les pèlerins.

Dehors, que des boutiques proposant des reliques, beaucoup de bruit, une vulgarisation, voire une banalisation de la religion. En revanche, une fois l’aire sacrée franchie, un vent de mysticisme souffle soudain sur nous. Un recueillement quasi total. La chair de poule. Les larmes qui montent aux yeux.

Nous étions enfin dans le lieu de tous les possibles. Des handicapés se pressent de toute part, sur leur fauteuil roulant. Des hommes et des femmes en prière. Sur un registre prévu à cet effet, on pouvait faire dire des messes à l’intention des personnes aimées. J’y ai tout de suite inscrit le nom de ma sœur afin qu’elle repose en paix.

Puis j’ai acheté des fioles à l’effigie de la Vierge pour les remplir de l’eau de Lourdes. Cinq au total. J’ai attendu mon tour. Il n’y avait pas grand monde. Je les ai dévissées une à une pour pouvoir les remplir. Arrivée à la troisième, je fais tomber le bouchon bleu qui roule par terre et va se nicher derrière la source d’eau. Une main se tend alors vers moi tenant un bouchon. Je dis merci sans regarder pensant que quelqu’un l’avait ramassé. Puis je réalise que le bouchon est encore là où il avait roulé! Je me retourne pour voir qui me l’avait donné, histoire de me dépanner. Et là, je réalise que personne autour de moi n’avait des fioles aussi grandes que les miennes. Je sens monter en moi un énorme trouble. Qui alors m’a tendu ce bouchon? Pas d’explication. Je demande à ma cousine si elle avait vu quelqu’un m’approcher. Elle me répond par la négative. Je suis restée un bon moment incrédule. Plus je scrutais le bouchon par terre, plus je me disais que quelque chose de surnaturel venait de se passer. Était-ce une manière de me consoler de la perte de ma sœur? Cette main dont je n’ai même pas retenu la forme, toute pressée à remplir mes fioles, pouvait-elle être celle d’un messager du Ciel? Était-ce un signe pour me ramener sur le chemin de la foi que j’avais quelque peu délaissée après le décès de ma sœur? Je n’ai jusqu’à ce jour toujours pas de réponse.

Mais cette scène surréelle reste gravée dans ma mémoire. Et à chaque fois que j’y pense, mon être est envahi d’une sérénité sans pareille…

B.I.

 

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Editorial

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