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J’ai perdu ma virginité

J’ai perdu ma virginité D.R.

Par un (presque) viol…

Zeina voulait rester vierge pour celui qui sera le bon. Si ce n’est pas pour son futur mari, que ce soit au moins pour un homme qui compte. Elle avait 21 ans quand elle a commencé à correspondre avec un jeune homme de son âge sur Internet. Il lui disait qu’il comprenait et partageait son choix. Au fil des échanges, elle a commencé à fléchir et à se dire: «Ce sera lui».

La première rencontre a eu lieu après trois mois d’échanges. Je n’ai rien éprouvé en le voyant, il ne m’a pas plu physiquement, mais il était doté de bien d’autres qualités – rares de nos jours – à commencer par la gentillesse… Nous nous sommes revus souvent et il n’a même pas tenté de m’embrasser. Je me sentais en confiance. Puis un soir, il m’emmène passer la soirée dans l’appartement d’un ami à lui qui lui avait refilé les clés. J’étais confiante surtout qu’il m’avait assuré qu’il avait tellement de respect pour moi, qu’il n’aborderait pas la question du sexe. Une fois sur place, il m’a prise dans ses bras pendant un long moment en m’assurant que si on couchait ensemble, notre relation serait plus solide et qu’il ne me quitterait jamais. Je me suis dit «Pourquoi pas, j’ai 21 ans, il faut peut-être sauter le pas.» Puis au dernier moment, j’ai eu un déclic et j’ai changé d’avis.
Mais lui a décidé de continuer. J’ai eu tellement mal, je voulais qu’il arrête mais lui a refusé. Je suis restée là à ses côtés pendant qu’il répétait qu’il m’aimait follement et qu’il ne fallait pas que je l’abandonne. J’étais perdue et je ne voulais surtout pas lui montrer que je pouvais le quitter. Je ne voulais pas le blesser! Le lendemain, j’ai accepté de le revoir et il a remis ça à ma grande surprise. Je pensais qu’il aurait des remords, des regrets… mais non. Il m’avait forcée! J’ai eu peur, je n’ai pas réagi, je suis restée là à me laisser faire. Je n’ai compris qu’il me menait en barque que deux jours plus tard, lorsque je l’ai appelé et qu’il a pris un ton moqueur alors qu’il était avec ses amis.

Perdre ma virginité de cette manière m’a anéantie. Je ne sais pas si on peut considérer ça comme un viol, mais c’était d’une telle violence, qu’un an après, je n’arrivais toujours pas à oublier. Je culpabilisais surtout parce que je m’en voulais d’avoir été aussi naïve, et d’avoir à ce point manqué de réactivité. J’ai, depuis, rencontré quelqu’un qui m’aime et que j’aime sans arriver à être intime avec lui. Je ne savais pas comment sortir de ce cercle vicieux. Et puis j’ai fini par suivre une thérapie.

Mettre des mots sur mon blocage m’a fait beaucoup de bien. Et mon amoureux était patient et doux. Et comme je lui avais tout raconté, il ne voulait en aucun cas devenir une cause supplémentaire de stress. À mesure que la thérapie avançait, je me sentais plus forte. Je comprenais surtout pourquoi je n’ai pas su dire non à celui qui m’a pris ma virginité presque sans mon consentement. Je manquais d’assurance en moi et c’était ma manière – inconsciente – de me faire apprécier, de me faire aimer. J’ai finalement réussi à me laisser approcher par mon copain et je me suis laissée apprivoiser jusqu’à avoir un rapport complet avec lui. Mais je n’ai pas encore eu d’orgasme. Il y a toujours un nœud en moi qui s’estompera avec le temps… Je regarde vers l’avenir plus sereinement et mon amoureux vient de me faire sa demande en mariage. Je crois que tout s’arrangera lorsque je serai sa femme.
Je dois avoir gardé le tabou de la virginité quelque part dans ma tête comme étant une valeur importante…

Témoignage recueilli par B.I.

 

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Hardie et déterminée, elle lance en 2007 Akillis, sa marque de joaillerie, n’hésitant pas à rompre les codes feutrés de la haute joaillerie. La création de bijoux a toujours fait partie de sa vie, comme quelque chose d’inné, dit-elle. À mi-chemin entre James Bond Girl et Catwoman, Caroline Gaspard aime se fondre dans la peau de ces personnages pour créer des pièces révolutionnaires. Conversation avec l’intrépide.