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Marc Hatem

Marc Hatem D.R.

La star qui monte, monte, monte…

Il avance décontracté, s’installe devant son verre d’eau tiède (il faut bien prendre soin de ses cordes vocales!), ôte ses lunettes noires, parle avec spontanéité, une qualité qu’il apprécie particulièrement chez les autres. Après le rêve de THE VOICE, interrompu à l’étape des épreuves ultimes, c’est à l’Olympia qu’il donne rendez-vous à ses fans le 28 mai. Zoom sur une star qui monte.

Inconnu il y a encore quelques mois, Marc Hatem a passé, un peu brutalement, de l’ombre à la lumière. Son passage dans The Voice a enflammé les réseaux sociaux, séduit les quatre coach et le public, et rallumé la flamme de fierté chez les Libanais. Mais du jeune homme qui se cache derrière cette voix de crooner, grave et puissante, on ne connaît pas grand-chose. Enfant turbulent, préférant le handball aux études, il avoue avoir donné du fil à retordre à ses parents, régulièrement convoqués auprès de ses professeurs à l’École Notre-Dame de Jamhour où il a suivi ses études. C’est en classe de 3ème que ses résultats scolaires enregistrent un bon extraordinaire lorsque sa mère arrête de s’occuper de ses études. «J’ai alors pris mes responsabilités et depuis tout a changé», dit-il en riant. Quand on lui parle de sa voix, il répond: «C’est un cadeau que j’ai reçu gratuitement de ma mère à ma naissance. Je n’ai rien fait pour l’avoir, mais j’ai beaucoup travaillé pour la développer.»
Le chant et la musique, par contre, il y baigne depuis son plus jeune âge. «Chez nous, tout le monde chante.» Sa maman qui interprète Feyrouz lors des soirées familiales, «avec une voix touchante d’émotion». Il y a aussi le grand frère, Élie-Georges, qui a toujours chanté et même voulu abandonner ses études pour une carrière musicale, au grand dam des parents pour qui la musique n’est pas un métier solide. Et enfin le petit frérot, Patrick, de six ans son cadet, qui suit leurs pas. Et lui? «Le chanteur de la famille, c’était mon frère aîné. Moi, j’essayais de l’imiter. Quand j’étais enfant, j’avais une voix discordante, j’ai même été refusé à la chorale de l’école!»

À 15 ans, c’est la révélation. Marc chante pour la première fois en public accompagné de sa famille dans le cadre d’une compétition de Karaoké à Eddé Sands. «Tout le monde voulait que je prenne le micro mais, je n’osais pas persuadé que je chantais mal. J’ai interprété «Je l’aime à mourir» de Francis Cabrel. Le résultat était tout simplement surprenant! Ma mère a gagné le 1er prix, mon frère le 2ème prix et moi le 3ème. J’étais aussi étonné qu’eux. Mais j’ai compris à ce moment-là que j’avais, moi aussi, un certain don. Et à partir de là tout s’est enchaîné!»

Lamia Seir Darouni

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Editorial

Permis de rêver

Avec les municipales, un timide vent d’optimisme semble souffler sur le pays et dans sa capitale. Les promesses abondent de toutes parts et, bien que dégoûté, écœuré, désabusé et las de désespoir… le Beyrouthin lambda veut bien mettre de côté son scepticisme et son sens critique pour se laisser bercer par des rêves (accessibles?) de ville idéale, ayant l’allure d’un espace urbain utopique où tout fonctionne au rythme régulier d’un métronome.

Quel est le citoyen qui n’aspire pas à vivre dans un Beyrouth oxygéné, arborisé, respectueux de l’environnement et propre?
Quel est celui qui ne souhaite pas échapper aux embouteillages monstres qui s’imposent à lui à toute heure de la journée, en ayant la latitude de faire usage de transports en commun modernes, organisés, non polluants?

EXCLUSIF

Le fabuleux destin d’Aimée Sayah

Elle raconte sa passion et son métier avec une simplicité et une spontanéité désarmantes. Sans chichis et sans détours, Aimée Sayah séduit les Libanais, tout âge confondu, par son authenticité et sa fraîcheur. Cette “star” pas comme les autres a su rester belle au naturel et fidèle à elle-même.