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23 JUILLET-23 AOÛT

 

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La « hot » saison

La « hot » saison D.R.

À l’approche des beaux jours, la libido s’aiguise… Le sempiternel «Sea, Sex and Sun» et les vacances qui vont avec seraient-ils à l’origine de ce chamboulement des sens? Les scientifiques sont allés y voir de plus près pour tenter de disséquer un tant soit peu le phénomène.

Il est dit que la chaleur aurait tendance à pousser les êtres dans les bras les uns des autres. Il fait chaud, nous voilà quasiment dévêtus à l’extérieur aussi bien qu’à l’intérieur. À nu, notre peau ne servirait pas uniquement à nous rafraîchir…

Bref, en été tout est plus simple. Les couches de vêtements se volatilisent jusqu’à n’être plus que des bouts de tissus fins. Et plus parlant encore, notre peau est halée. Parce qu’on a beau dire, le teint de porcelaine ne va qu’à Dita Von Teese. Alors qu’avec un teint de pêche, on se sent prête à s’adonner au plus agréable des sports: la course pour atteindre le 7ème siècle.

Batifoler durant la belle saison…
60% des habitants de la planète profiteraient des beaux jours pour s’adonner à davantage de câlins. Plus de rapports sexuels, oui, mais pas toujours avec le partenaire «officiel». En effet, les amours de passage s’élèveraient à un pourcentage substantiel de 55%… Tandis que les couples «traditionnels» augmentent la fréquence de leurs rapports dans une proportion de 70%. Point intéressant: dans les deux catégories, les partenaires sont prêts à s’offrir un week-end entièrement dédié aux jeux coquins! Vivent les vacances! Les plus délurés s’offrent un programme très «hot» avec des parties de jambes en l’air qui ne donnent plus uniquement la part belle à la position du missionnaire pour décupler le plaisir… Mais encore, l’échangisme ne serait pas banni… Chez les couples mariés ou en union libre? L’histoire ne le dit pas.

Les «amours de vacances»…une réalité
Le soleil, la mer, les apéros en terrasse… voilà de bons ingrédients pour créer un contact et plus, si affinités! Nous serions 60% à succomber à la tentation d’une rencontre au cours d’une semaine passée en bord de mer. Mais soyez sans crainte, ces rencontres sans lendemain n’altèrent en rien les relations solides entre conjoints! Tant qu’à faire, mieux vaut se permettre des incartades à l’étranger. Ni vu ni connu. Les «voyages à risque» qui font augmenter le taux d’infidélité sont principalement les voyages en solo et les virées entre amis…

Une histoire de chimie, d’alchimie…
C’est bien la femme dénudée qui reste le moteur du désir. La vision d’une peau bronzée, d’une épaule ou d’une nuque habituellement cachées par des vêtements, agit efficacement sur certaines zones du cerveau, qu’il s’agisse d’homme ou de femme. De plus, se vêtir de façon sexy, se sentir belle, «érotisée», est bien plus facile en tenue d’été ou en minijupe qu’en doudoune! Il n’en faut pas plus pour booster la libido, et interférer par un jeu de réactions neurochimiques avec le système limbique situé derrière l’hypothalamus: ainsi on sécrète plus d’hormones dopant la libido.

… et d’odeur
Avoir une odeur corporelle puissante n’a pas que des inconvénients. Cela a une influence sur le choix du partenaire sexuel. Pour parvenir à cette conclusion, des études récentes ont mis en évidence un lien entre les phéromones et des attirances sexuelles liées aux odeurs. Derrière ce nom un peu barbare se cache un pouvoir étonnant. Les phéromones, ces substances chimiques émises par tous les animaux, jouent le rôle de messager pour signifier par exemple qu’une femelle est en période de chaleur. Chez l’homme, elles se mélangent à la sueur et se dispersent rapidement dans l’air. Depuis quelques années, les scientifiques ont réussi à synthétiser les phéromones sexuelles humaines. Leur caractéristique principale est de donner un caractère attirant à quelqu’un! Elles apportent donc une explication scientifique à ce que beaucoup appellent un «charme inexplicable»… Comment imaginer que des odeurs parfois désagréables puissent jouer un rôle positif sur les relations humaines?
Dans ce registre, les neurologues ont mis en évidence un lien entre la perte de l’odorat et la baisse du désir sexuel et constaté qu’au moment de l’ovulation, alors qu’elles sont sexuellement plus réceptives, les femmes voient leur sensibilité olfactive décuplée. Tandis qu’au moment de la ménopause, celles qui ne prennent pas d’œstrogènes, voient leur acuité olfactive réduite.

Lumière et chaleur,
alliées de la sensualité
Soleil et luminosité bien plus forts en été agissent sur le cerveau et augmentent indirectement la sécrétion d’œstrogène et de testostérone (hormone du désir), et freinent celle de la mélatonine qui facilite l’endormissement. Parallèlement, une exposition à une luminosité intense stimule la production de sérotonine, l’hormone qui régule l’humeur et entraîne une sensation de bien-être. Et voilà le désir qui s’enflamme!
La sueur… Il fait chaud, on transpire davantage, notre sueur concentre les phéromones, aux dires des endocrinologues. Ces particules volatiles imperceptibles à l’odorat conscient viennent titiller les récepteurs du système olfactif et nous font inévitablement craquer. Nous voilà dans une ambiance «caliente», c’est-à-dire hot, excitante…

L’oisiveté, un aphrodisiaque naturel
En dépit de nos libidos fatiguées à la fin de l’hiver, des envies de siestes libidineuses, d’étreintes en pleine nature, de temps accordé à soi, à son corps et à son plaisir, renaissent… Sensualité rime avec vacances. «Quand nous partons, nous faisons l’amour comme au début, confie Mireille, 38 ans, mariée depuis quinze ans. Le reste de l’année, la fréquence des ébats se limite à une ou deux fois le mois.» Comment expliquer que l’envie de l’autre soit dépendante de la température extérieure? «Il faut distinguer les vacances de la saisonnalité au sens propre du terme, explique Jean-Roger Dintrans, psychiatre et sexologue. Les humains, comme les animaux, sont sensibles aux variations de lumière et de chaleur. Comme il y a des dépressions saisonnières dues à la baisse de la sérotonine en raison d’une insuffisance d’ensoleillement, il y a des baisses de désir qui s’expliquent de la même façon.»
Sexologues et psychologues ne nient pas cette incidence des saisons et de la luminosité sur les sens, ils pensent aussi que la vie sexuelle est surtout parasitée par la frénésie de la vie citadine.
Le stress ennemi du désir
Ce qui compte avant tout, c’est de pouvoir se retrouver dans un contexte de détente. Autrement dit, l’arrivée du solstice d’été ne suffit pas à favoriser les ébats si le couple est soumis quotidiennement à des tensions externes. Mais la première condition pour faire l’amour, c’est d’être ensemble physiquement! Or, nombreux sont les partenaires dont le temps passé côte à côte est réduit à une portion congrue. Mettre son couple en vacances, se déconnecter à deux, se créer des moments d’intimité, se séduire…
L’oisiveté que les vacances impliquent est souvent le meilleur des aphrodisiaques. Le temps d’une parenthèse enchantée, place au plaisir d’une baignade, à la caresse du soleil sur la peau, à la saine fatigue d’une randonnée en montagne. Des activités qui constituent autant de préliminaires à l’amour. Les vacances nous ouvrent à toutes les sensations hédonistes. Mais encore, la vitamine D, produite par le soleil, effacerait le stress cumulé pendant l’hiver.
Attention néanmoins à ne pas tomber dans une obsession de la performance sous prétexte qu’il faut absolument se surpasser en termes de sexe lors des vacances. Il n’y a pas de normalité en la matière. Il en est finalement du sexe comme du reste: faisons d’abord comme il nous plaît.
                            

Marianne Saradar Barakat

 

 

 

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