Beta-BioLED, c’est le nom du premier analyseur de sang de poche. Cet appareil offre la possibilité d’analyser le sang, à domicile. Ce système pas plus grand qu’un smartphone, créé par la société française de biotechnologie Archimej, pourra analyser le taux de cholestérol, de glycémie, de créatinine et une dizaine d’autres facteurs liés aux maladies rénales et cardiovasculaires. Comment ça marche? Il suffit de mettre une goutte de sang sur une languette qu’on insère dans le Beta-BioLED. Les résultats sont ensuite consultables sur un smartphone ou une tablette. Le prix de cet appareil est fixé à moins de 600 euros. Sa commercialisation est prévue pour 2016.

Diabète: un patch intelligent
Une équipe américaine de l’université de Caroline du Nord a développé un patch «intelligent», qui permet de réguler le taux de glycémie dans l’organisme. Le patch dont l’usage est indolore, réagit directement au taux de glucose dans le sang. C’est un timbre transdermique de la taille d’une pièce d’un centime, recouvert d’une centaine de micro-aiguilles ayant chacune la taille d’un cil. Celles-ci sont dotées de réservoirs microscopiques contenant des enzymes sensibles au glucose ainsi que de l’insuline qui est diffusée si les niveaux de sucre détectés dans le sang sont trop élevés. Pour l’équipe de chercheurs, cette technologie peut améliorer la qualité de vie des diabétiques en leur évitant de surveiller leur taux de glucose plusieurs fois par jours.

Vous grignotez? La faute aux hormones!
Une récente étude américaine publiée dans la revue scientifique Cell Reports vient de révéler que tout le monde n’est pas égal face au grignotage: en réalité, notre propension à «avoir les yeux plus gros que le ventre» serait due à une hormone: la GLP-1. Ainsi, les personnes dont le taux de glucagon-like peptide-1 (GLP-1, une hormone intestinale) est plus bas que la moyenne seraient davantage tentées par le grignotage. Les tests effectués sur les souris révèlent que celles qui ont un déficit au niveau du GLP-1 consomment plus de calories que les autres et se tournent plus facilement vers les aliments gras et sucrés tandis que les autres dont l’hormone a été activée ne sont pas attirées par les aliments riches en graisses. Les scientifiques ont également observé un lien entre ladite hormone et l’addiction à plusieurs drogues.

Maladie cardiovasculaire: détectée dans l’oreille
Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle technique de voyance, mais bien d’une méthode de diagnostic dont l’efficacité vient d’être prouvée scientifiquement. Une étude, parue dans le Journal International de Médecine, montre que l’observation du lobe des oreilles des patients lors de l’examen clinique peut révéler un risque de maladie cardiovasculaire. L’étude, réalisée sur 1 000 patients montre qu’une strie diagonale et bilatérale entre la saillie située à l’avant et à l’extérieur de l’orifice du conduit auditif externe et la partie postéro-inférieure du bord du lobule de l’oreille, est visible chez les malades (43%). Cette strie se trouve sur au moins 30% de la distance entre ces deux points. Les individus sans problème cardiaque connu ne sont que 29% l’avoir cette strie diagonale marquée.