e-FEMME

Horoscope

SAGITTAIRE
23 NOVEMBRE -
22 DÉCEMBRE

 

CHAUSSONS DE POMMES AU FOIE GRAS
Sommaire

Décembre 2015 - Janvier 2016 N˚270

GUIDES
Livres, Cinéma, Musique
Style: Manchettes
Mois de Femme

Humeur
Madameabeyrouth
Ça m’est arrivé
Portrait

Expositions
Fragonard amoureux
Weaving the Sea

Rencontres
Maurizzio Ragnini
Françoise Prêtre
Michel Bussi
Saria Hanna Moutran
Léa Maleh

Interview
Daniel Craig

Beauté
Parfums
Maquillage

Astro
Horoscope 2016

Reportage
Les couleurs du mensonge

Cancer
Thérapies ciblées

Spécial Noël

Envie de
Gourmandises

Mode
Dîner de gala

Joaillerie
Précieuses palettes

Guides
Cadeaux
Féerie de Noël
Jouets
Les bûches de Paris

À table
Jean-Marc Quarin
Versailles à table
Beirut Cooking Festival
Salon du Chocolat

Diététique
Chocolat
Les Plaisirs de Noël

Évasion
Paris

Hôtel
Le Strato, luxe à Courchevel

Plein zoom

Horoscope

Rencontres

Notez cet article
(0 Votes)

“Jocelyne Saab La mémoire indomptée” de Mathilde Rouxel

“Jocelyne Saab La mémoire indomptée” de Mathilde Rouxel D.R.

«Jocelyne Saab La mémoire indomptée»* est la première monographie consacrée à l’artiste libanaise, issue du master de mémoire (2013/2014) de Mathilde Rouxel, doctorante française en cinéma. Entrevue avec l’auteure.

Pourquoi vous êtes-vous intéressée à Jocelyne Saab?
C’est la curiosité qui m’a poussée à chercher à découvrir son travail. Je dis bien chercher à découvrir, car les films de Jocelyne Saab sont pour l’instant encore invisibles si l’on ne bénéficie pas de l’opportunité de connaître la cinéaste. C’est donc d’abord sur une interview, qu’elle a menée en 1975 avec Guy Hennebelle dans la revue Ecran 75 au sujet de son premier long métrage documentaire «Le Liban dans la tourmente», que j’ai mesuré l’éventuel intérêt d’un cinéma comme le sien, qui se pose, dans ses mots du moins, à contre-courant de l’information mass-médiatique de l’époque. Je travaillais alors sur le cinéma de lutte réalisé par les femmes dans les années 1970 en France, et je développais à ce moment-là un intérêt croissant pour le Liban, que j’avais prévu de rejoindre quelques mois plus tard; mon intérêt pour cette cinéaste, manifestement méconnue en France, a ainsi découlé de cet ensemble de facteurs externes et personnels.

Vous a-t-il fallu la convaincre d’accepter?
J’ai eu la chance de rencontrer Jocelyne Saab au début de mon séjour au Liban. Je n’ai pas eu accès à ses films avant de nombreux mois, mais m’étant engagée à travailler avec elle sur son projet de festival «Cultural Resistance», elle a pu finalement me faire confiance et ressortir ce qu’elle possédait, souvent de mauvaises copies, parfois même tronquées, de ses films. Un véritable travail de restauration est à effectuer sur l’ensemble de son œuvre. Le visionnage de ses reportages, comme de ses longs métrages, m’a rapidement confirmé l’intérêt et l’importance de son cinéma dans l’histoire des formes, et je me suis jetée avec avidité dans l’analyse de son œuvre, qui compte au total plus de 40 films.

Langage, corps, espace, pourquoi ces trois grandes lignes?
Il s’agissait de trouver un moyen de témoigner de l’unité de 45 ans de carrière, rythmée par la curiosité de Jocelyne Saab à s’essayer à de nouvelles formes. Aux premiers reportages ont suivi documentaires, documentaires de création, longs métrages de fiction, photographie, art vidéo, installations mixed média, et aujourd’hui peinture… Pourtant, l’unité de l’œuvre est claire puisque la cinéaste est toujours restée fidèle à ses valeurs. Ces trois notions m’ont permis d’interroger l’esthétique d’une œuvre, révolutionnaire et importante en ce qu’elle renouvelle le langage, qui laisse s’exprimer le corps et propose une nouvelle définition originale de l’espace, espace traumatique de la guerre et du conflit, mais aussi espace du rêve, toujours manifeste dans l’espace en crise, qui est rapidement devenu le moteur de l’œuvre de Jocelyne Saab. Ce qui semble le plus frappant, du «Front du Refus» (1975), son reportage, le premier, sur les commandos suicides palestiniens à la frontière syrienne, à «What’s going on» (2009), son dernier chant d’amour à Beyrouth en passant par «Les Almées» (1986) sur les danseuses égyptiennes, ou plus récemment sa série de vidéo «Les Cafés du Genre» (2013), c’est cette expression de la vie qui mène tous ces films: qu’il s’agisse de faire survivre la tradition en l’incarnant et en l’exprimant, comme le font ces almées, ou de défendre physiquement un pays ou un peuple, par les armes ou par l’art.

Au fil des pages se dégage le profil d’une femme libre, Liberté de l’image, de l’expression, de l’être, une liberté souvent payée chère…
C’est ce qui rend son travail indispensable. Armée d’une liberté indomptée et indomptable, Jocelyne Saab n’hésite pas à créer de nouvelles formes anti-conventionnelles, à remuer contre toute attente des sujets sensibles; si cela lui a valu censures et menaces, elle a, grâce à cela, pu être à l’origine d’une œuvre riche et pionnière dans l’histoire du cinéma libanais comme du cinéma mondia

* Publiée aux Éditions An-Nahar.                                                            

N.R.

 

 

Laissez un commentaire

(*)Mentions obligatoires

captcha...

Editorial

Rêve de Noël

Je voudrais un Noël magique aux senteurs suaves de myrrhe, d’encens, de rose et de réséda, un Noël vert sapin aux couleurs des  cèdres du Liban.

Je voudrais un Noël scintillant guidé par l’Étoile du berger, un Noël au cœur généreux à l’image des Rois mages, venus les bras chargés de présents, rendre hommage au Nouveau-Né dans son humble demeure.

Je voudrais un Noël mélodieux peuplé d’anges qui entonnent l’hymne des cieux sur des notes de gloria et de magnificat, souhaitant la paix aux hommes de bonne volonté, un Noël aux douces saveurs d’enfance et de partage…

EXCLUSIF

Valérie Abou Chacra

La Miss au regard qui tue

Démarche gracieuse et yeux de biche joliment soulignés d’un trait de khôl au ras des cils, Valérie Abou Chacra, du haut de son 1m72 et de ses 23 ans, arrive au rendez-vous, le visage illuminé par un sourire radieux.

AUJOURD'HUI, ELLE EST DONNÉE FAVORITE AU TITRE DE MISS WORLD 2015 PAR LE LEADERBOARD MISS WORLD.