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Dania Kassar

Dania Kassar D.R.

Intuition et professionnalisme

À la tête du département de communication et de publicité au sein de la Fransabank depuis 1999, Dania Kassar y a naturellement trouvé sa place. En baignant dans le monde des finances, elle s’est imposée au prix d’un investissement personnel et quotidien.

Née au Liban où elle a toujours vécu, Dania Kassar décroche un diplôme en BA à l’AUB. Issue d’une famille de banquiers et sans doute un peu inspirée par le film «La Banquière», elle est fermement décidée à travailler dans les finances. Cette banquière qui avait su s’imposer dans le milieu macho de l’entre-deux-guerres jusqu’à se retrouver à la tête d’une banque et d’un journal financier, anime Dania qui fait son premier stage auprès de la banque Indosuez en France, loin de la comfort zone familiale. «L’expérience était très enrichissante à l’époque où les marchés financiers, assez volatiles, ont vécu le crash boursier de 1987.» La jeune stagiaire ressent la pression énorme mais en même temps la chance de «participer à un moment extraordinaire».

De retour au Liban, le «côté oriental et le cours normal des choses prennent le dessus», Dania Kassar se marie, met sa carrière en veilleuse en attendant que ses enfants aient 7 ans et rentre pour un moment dans la peau de la mère traditionnelle. Cependant, le côté oisif de certaines femmes libanaises «au foyer» la dérange rapidement. Elle décide de reprendre sa carrière là où elle l’avait laissée. En réintégrant la Fransabank, elle suit le conseil de son oncle qui la guide vers le secteur de la communication et de la publicité. La jeune femme accompagnera et soignera l’image de l’entreprise familiale depuis 1999 avec un même dévouement et un même souci de transparence.

Connaissance intuitive
Petit à petit, les responsabilités et la quantité de travail vont crescendo. Dania, malgré une légère appréhension après ce break de dix ans, s’accroche. «C’était très clair dans ma tête», avoue-t-elle. Pour prendre ses marques, elle s’implique, reste ouverte, attentive et surtout réceptive. Un radar en éveil. «J’ai beaucoup appris par la pratique mais aussi par des perceptions.» Et de poursuivre, «Je connais la banque et je la vis. J’ai une connaissance intuitive de ce qui est bon.» Ses décisions sont toutefois soumises à un comité et aux structures internes dans un processus de travail d’équipe. «Nous réussissons tous ensemble», confie cette femme d’action qui raconte une de ses journées (peu) ordinaires. Après avoir lu la presse et pris son café, elle ne voit plus le temps passer. En plus du volet communication et publicité qui englobent «partout où on voit et où on entend le nom de Fransabank: les brochures, la presse, le site web, les médias, les réseaux sociaux et l’événementiel», elle gère la responsabilité sociale de l’entreprise. Cette approche nouvelle, en conférant un caractère humain à ce monde de chiffres, «consiste à mettre les principes d’entreprise en pratique et considérer non seulement l’impact économique, mais aussi le social et l’environnemental dans toute décision. Cela se traduit par une gamme de diverses activités sociales et d’entreprise dans les domaines de la société civile, de l’environnement, du développement économique équitable, de l’éducation, de la santé et des activités culturelles. Il s’agit de montrer que la banque est une entité qui s’intègre pleinement dans le tissu social.»
Quand elle mentionne le challenge qu’elle gère au quotidien, celui d’une femme qui assume une carrière intéressante mais difficile, Dania évoque ses enfants qui vivent à l’étranger et qui se sont toujours montrés fiers de son parcours. Pour sa part, elle estime fièrement et humblement avoir réussi leur éducation. «Ils sont respectueux et équilibrés. J’apprécie la rigueur et les valeurs que nous leur avons transmises leur père et moi.»

Et si on lui proposait une responsabilité politique qui lui permettrait de se dédier à son pays? «Pas avant qu’il n’y ait une parité réelle. On devrait s’y mettre à plusieurs. L’excès de modestie des femmes libanaises les dessert et les isole. C’est dommage car elles réussissent avec brio ce qu’elles entreprennent, à l’échelle des ONG et des municipalités, par exemple.»

En attendant l’effet boule de neige dans ce pays généreux «qui a été violenté et qu’il ne faut lâcher ni physiquement ni moralement», Dania Kassar se dédie à la banque familiale
«à laquelle j’appartiens très fort».


F.H.

 

 
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