Est-ce une maison? Est-ce une galerie?… Un peu des deux! Marion Held a su concilier sa vie privée avec sa passion de chineuse. Une passion inscrite dans l’ADN de la famille et héritée d’un grand-père, Antoine Javal, grand collectionneur. Marion a aussi été initiée à l’amour du beau par son père Marc Held, célèbre architecte, designer et photographe, qui a su marquer de sa griffe inimitable l’univers du design contemporain.
Élevée dans un univers où antiquités et design contemporain cohabitaient harmonieusement, Marion Held Javal devient antiquaire, tout d’abord dans une galerie rive droite au Palais Royal puis rive gauche dans le quartier de l’Odéon avant de se décider à vivre à fond sa passion au point de transformer sa maison en galerie.
De son œil affûté elle chine des objets, du mobilier, des tissus, des tapis ou autres bijoux et accessoires qu’elle dispose joliment dans un écrin d’un charme inouï; sa maison-galerie nichée au cœur du 5ème arrondissement dans un cadre campagnard.
La maîtresse des lieux ne passe pas pour autant ses journées à voir défiler du monde dans son intérieur; la visite est virtuelle. Il suffit de se connecter sur le site pour scruter chaque objet ou pièce de mobilier présents dans la maison. On découvre avec émerveillement des pièces de design du XXème siècle, des objets de décoration et de curiosité, des affiches anciennes, de l’art de la table et des bijoux. On peut faire ainsi son marché et se faire livrer ses coups de cœur.
Pour ceux qui aiment scruter les objets de près, Marion ouvre sa maison aux Parisiens et aux visiteurs de passage tous les premiers vendredis du mois. Pour l’occasion, elle propose à chaque fois un décor différent mettant en scène de manière décalée et inédite ses dernières pièces chinées au gré de ses voyages, mêlant ainsi son univers personnel et ses dernières trouvailles.
Une maison de poupée
Quand on évoque une maison d’antiquaire parisien, on a tendance à s’imaginer un imposant hôtel particulier de style haussmannien à la décoration bourgeoise et pompeuse. On s’étonne de découvrir une «maison de poupée» que l’on devine à peine depuis la rue. Passée la discrète porte grise, on se retrouve dans un cadre bucolique. On se croirait à la campagne!