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Fernando Jorge

Fernando Jorge Milad Ayoub.

«La sensualité du bijou brésilien»

Dans la boutique Sylvie Saliba, une ambiance amicale, une discussion ouverte entre la propriétaire, les clientes et le designer de bijoux brésilien, Fernando Jorge, qui présente sa dernière collection de bijoux: «Bloom».

Le Brésil, son pays d’origine, a de tout temps été la principale source d’inspiration de Fernando Jorge, parce qu’il estime que «le bijou le plus universel est celui qui est le plus personnel. Pour être un créateur contemporain, je me devais de représenter mes origines.»

C’est par une suite d’intuitions, de détermination et presque d’instincts que s’est tracée la voie de Fernando Jorge. Très jeune, il était déjà attiré par le dessin et les petits objets, boîtes et pierres qu’il collectionnait en guise de «souvenirs».
Pourtant, jusqu’à ses 19 ans, il avait emprunté un tout autre chemin: une carrière dans l’ingénierie agricole et dans le commerce, qui satisfaisait certes sa famille, mais ne le rendait pas heureux. Jusqu’au jour où une amie de longue date l’incite à développer son talent créatif. Sans hésiter, il s’inscrit dans un cursus universitaire de design. C’est l’emballement dès qu’il prend en main pinceaux et peinture. Décision prise, il prend une année sabbatique et investit toute son énergie dans le design. Mais quelle spécialisation choisir? Jeu du hasard; armé de son portfolio rempli de dessins, il se rend à un premier entretien pour décrocher un stage, et le voilà qui obtient le job. Son employeur s’avère être une entreprise de bijoux.

«J’ai fait une carrière dans la bijouterie avant même d’obtenir mon diplôme», dit-il. Il ressent toutefois une frustration au Brésil où dans le monde de la joaillerie, on tente de reproduire les tendances internationales, alors qu’il sent que les Brésiliens ont beaucoup à offrir dans ce domaine.
Il décide alors de se lancer de manière indépendante. Pour prendre le recul nécessaire, direction Londres et la Central Saint Martins, profitant de cette période pour trouver «une identité brésilienne. Le Brésil est une jeune culture influencée par les Européens, les Africains, avec une grande variété de pierres colorées. Je voulais conjuguer tout cela.»
Pour sa première collection, son projet de Master, il s’inspire de la sensualité brésilienne, telle que perçue par les étrangers, la culture du corps, la plage, la chair exposée au soleil… Il touche à tous ces clichés mais de manière élégante, raffinée, et contrairement aux autres exposants qui ont créé des pièces sculpturales, il se présente avec une collection de bijoux de petite dimension tout en subtilité. Deux boutiques sont intéressées. Dès ce moment, la réputation du créateur se construit rapidement et le mène à ouvrir sa propre boutique à Londres.

Des origines libanaises
«Dès le début de l’humanité, les bijoux ont existé sous la forme d’une peau d’animal transformée en collier. La bijouterie a évolué avec chaque civilisation et cela ne s’arrêtera pas. Je crois que la joaillerie doit s’inscrire dans la continuité de la tradition. Mais aujourd’hui elle ne peut avoir de valeur que dans la mesure où elle représente le monde actuel, ce à quoi les gens aspirent.»
C’est la 3ème fois que Fernando Jorge vient au Liban où il collabore avec la boutique Sylvie Saliba. «Quand je dis que mes décisions sont intuitives, affirme-t-il, avec le sourire. J’ai des origines libanaises, ma famille côté paternel est libanaise. On a grandi à Sao Paolo sans parler l’arabe, mais c’est dans la cuisine libanaise que je retrouve mes racines.» En débarquant pour la première fois à Beyrouth il y a trois ans, Fernando Jorge a un coup de cœur pour la capitale libanaise, il y retourne depuis chaque année.

Nayla Rached

 

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