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J’étais au Népal quand la terre a tremblé

J’étais au Népal quand la terre a tremblé AFP.

Marina Shidiak et sa cousine Zeina ont décidé de participer à une formation de yoga professionnel à Pokhara au Népal en avril. Elles voulaient que ce voyage soit une belle aventure. Elles étaient loin d’imaginer ce qui les attendait.
 

Je dois avouer n’avoir jamais établi une liste d’objectifs à réaliser dans ma vie. Je n’en avais jamais ressenti la nécessité, et j’étais loin d’imaginer qu’en l’espace de quelques jours une liste me serait imposée et que j’en cocherais toutes les cases, raconte Marina.

Le 25 avril, nous étions en plein cours de yoga quand les fenêtres ont commencé à vibrer comme si elles allaient voler en éclat. Prises de panique, nous avons suivi les autres et emprunté les escaliers menant au jardin. La terre tremblait avec une telle violence que je ne trouve pas les mots adéquats pour décrire ce moment… Un peu comme lorsqu’on est pris par cette sensation de vertige que l’on ressent juste avant de s’évanouir. Les secousses n’en finissaient pas. Les gens criaient, pleuraient, les chiens aboyaient, les oiseaux s’agitaient. La foule d’émotions vécues en un seul moment était surréaliste… Nous sommes restées là jusqu’à la nuit sans même oser rejoindre nos chambres pour récupérer nos téléphones et rassurer nos proches.
J’ai survécu à un tremblement de terre: case cochée!

Durant les heures et les jours suivants, les répliques n’ont pas cessé. La terre vibrait constamment. Et chaque jour, aussi précise que les aiguilles d’une montre, une grande secousse nous réveillait à 5 heures du matin. Personne ne savait quoi faire, les seules constantes étaient la peur et la panique. Le 28 avril, nos enseignants (tous Indiens) ont reçu la consigne de nous évacuer. Nous avons dû en 10 minutes emballer nos affaires, remercier le formidable propriétaire ainsi que le personnel de l’Hôtel Tulsi avant que notre groupe
(40 personnes) ne prenne un bus en direction de l’Inde.
Évacuation d’urgence: case cochée!

Après 11 heures en bus, nous voilà arrivés à Birgunj où le consulat indien nous accueille. Il est presque 22h00. On y passe deux longues heures en attendant les documents nécessaires pour l’obtention d’un visa avant d’enfin reprendre la route. Une heure plus tard, nous étions officiellement en territoire indien, à Rauxal, mais le contrôle des frontières refuse d’ouvrir ses guichets pour nous octroyer les visas, il était une heure du matin.
Trajet en bus de 14 heures: case cochée!

Les autorités indiennes nous accompagnent alors dans un lieu semblable à une prison (En fait nous étions bien dans une prison peuplée de souris!). Des gardes armés étaient postés aux portes, et nos professeurs se relayaient pour veiller sur nous.
Dormir dans une prison: case cochée!

Vers 13h00 le lendemain, les visas sont finalement prêts. Mais notre groupe composé de 21 nationalités différentes avait été maltraité, ce qui a fait scandale! Nous avons dû nous frayer un chemin à travers la presse agglutinée. Nous faisions la Une. Le gouvernement indien a donc décidé de nous héberger une nuit à Patna (trajet qui nous a pris 10 heures de bus supplémentaires).
Traquée par la presse comme une Kardashian: case cochée!

Le lendemain, chacun des membres du groupe a trouvé un itinéraire pour retourner dans son pays. Après deux jours passés à Lucknow à l’hôtel pour récupérer le manque de sommeil, nous nous sommes envolées, Zeina et moi, pour Dubaï. Là aussi, il nous a fallu quelques jours pour nous remettre de nos fortes émotions… Je suis ensuite rentrée au Lagos où j’habite.

Le 12 mai un autre tremblement de terre dévastateur frappait le Népal…
Zeina et moi travaillons depuis notre retour pour amasser des fonds dans nos pays respectifs afin d’aider les habitants de ce pays en ruines. Certains de nos amis étant encore sur le terrain, nous avons ainsi la possibilité de leur acheminer ces fonds et de contribuer à changer des vies.
S’il vous plaît gardez dans vos cœurs #PrayForNepal.

Témoignage recueilli par B.I.

 

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Editorial

De l’oxygène S.V.P. Il nous en faut! Celui ou celle qui s’attellent à lire les quotidiens, même en diagonale, ou qui ont la malheureuse idée de s’installer devant le petit écran pour suivre le bulletin télévisé (toutes chaînes confondues) ou encore les talkshows politiques, risquent certainement l’apoplexie, l’étranglement, la chute de tension, la montée de la pression artérielle, l’insuffisance cardiaque ou encore la dépression en bonne et due forme. Ce n’est pas sans raison que les Libanais avalent Xanax, Lexotanil ou autres anxiolytiques et antidépresseurs sans modération. Il faut bien survivre!

SEXUALITÉ

Officiellement, l’homosexualité est interdite au Liban. Tout le monde le sait. Pourtant, lentement mais sûrement, ce tabou commence à sortir de l’ombre et les gays ont désormais leurs lieux de prédilection où ils s’affichent librement. Soirée dans un bar gay? Des découvertes osées et époustouflantes qui montrent une fois de plus que la capitale libanaise à la réputation sulfureuse reste pionnière dans un Moyen-Orient en pleine régression.