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L’asperge
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Tbilissi

Tbilissi D.R.

Un toast pour Tbilissi

Tbilissi ou Tiflis, qui fut une étape importante sur la route de la soie, a su garder au XXIème siècle des airs d’antique carrefour eurasien. La capitale de la Géorgie, pays considéré par ses habitants comme le berceau du vin, est un melting-pot architectural.

Insolite, la ville abrite des monuments massifs datant de l’ère soviétique un tantinet surannés ainsi que de majestueuses avenues jalonnées de petites statuettes et bordées d’immeubles baroques construits au XIXème siècle, à l’époque de l’empire russe. À moins d’un kilomètre, la vieille ville témoigne d’un passé plus oriental où les influences perses, arabes, ottomanes et mongoles s’enchevêtrent et se marient harmonieusement. Des parcs essaiment dans la ville qui fut naguère la destination phare des habitants de l’URSS. Malgré un effort soutenu par les politiques pour se tourner vers l’Occident pour des raisons politico-économiques, le peuple reste très attaché à sa culture et ses coutumes. Extrêmement accueillants, les habitants vous invitent volontiers à partager leur repas festif, rythmé par des verres levés à votre santé, à celle des membres de la famille et même aux défunts qu’il ne faut jamais oublier, et terminent les agapes par un chant qui semble jaillir tout droit du cœur du Caucase. Il fait bon y flâner, rentrer dans ses nombreuses églises pour y admirer icônes et fresques et observer la ferveur des croyants en se laissant emporter par les chants des prêtres orthodoxes tout de noir vêtus, se rendre au marché aux puces où l’on trouve dans un bric-à-brac charmant, statuettes rétro à l’effigie de Staline (né à Gori, Géorgie), tasses à café turques, porcelaines de Saxe et icônes par dizaines.

Un cierge pour la Trinité
Siège de l’église orthodoxe géorgienne et de son patriarcat, cette structure grandiloquente de 84 mètres de hauteur, consacrée en 2004 et financée par le milliardaire géorgien Bidzina Ivanichvili, n’est pas encore totalement achevée. Cette fierté nationale et religieuse bien que controversée vaut quand même la montée car elle surplombe la ville arrosée par le fleuve Koura. L’intérieur de l’église est marbré et les trésors se font concurrence. De plan cruciforme, elle est couronnée en son centre d’un dôme soutenu par huit piliers. Toutes les cérémonies politico-religieuses s’y déroulent et les pèlerins y sont légion.

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Editorial

L’été sonne l’heure de la grande récré

“Adieu les pénitences”, dit la comptine que l’on entonne encore et toujours à la fin de l’année scolaire, avec un grand ouf de soulagement. Joies et peines, succès, échecs, angoisses et éclats de rire qui ont jalonné les neuf derniers mois sont remisés dans un tiroir au fond de la mémoire… Une page se tourne et l’été vient sonner l’heure de la plus grande récréation!

EXCLUSIF

Kate Beckinsale

«Je suis trop forte pour être une victime»

C’est à 20 ans, en 1993, que Kate se fait connaître en jouant dans le film de Kenneth Branagh «Much Ado About Nothing», d’après Shakespeare. Elle y partageait la vedette avec des acteurs prestigieux comme Keanu Reeves, Denzel Washington et Emma Thompson. Suivront «The Last Days of Disco» de Whit Stillman, «The Golden Bowl» de James Ivory, «Pearl Harbor» de Michael Bay, «Aviator» de Martin Scorsese, et aussi quatre films de la série futuriste «Underworld» initiée par celui qui fut son mari, Len Wiseman. Sans oublier le remake de «Total Recall».