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L’asperge

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Un “one night stand” mémorable…

Un “one night stand” mémorable… D.R.

Nelly est l’exemple même de la fille pudique qui a grandi dans une famille conservatrice. Mère de trois enfants, elle a épousé en justes noces Jean, son premier amour. Une union heureuse au parcours tranquille jusqu’à cette fameuse rencontre qui bouleversera ses principes.

On ne sait vraiment pas ce que la vie nous réserve, raconte Nelly. Je n’aurais jamais pu imaginer vivre une situation totalement opposée à mes principes et aux valeurs que je défends. Et pourtant… force est de constater qu’il existe des brèches dans lesquelles l’impensable finit par s’engouffrer dès que l’on baisse un peu la garde ou que nos défenses cèdent les unes après les autres, l’alcool facilitant la désinhibition… Mon histoire peut paraître banale, mais elle reste pour moi une parenthèse enfouie dans les oubliettes de ma mémoire.

Ça s’est passé au cours d’une «bachelor party» entre copines, à la veille du mariage de ma meilleure amie. Nous avions prévu une soirée arrosée en boîte. Une sortie classique en somme. Le D.J. avait choisi une playlist sur mesure: tous les hits nostalgiques de notre adolescence. Et les pichets de frozen margarita se vidaient et se remplissaient sans que nous comptions nos verres. De l’extase pure. Sur une table voisine, le regard persistant d’un homme croisait souvent le mien. Un regard de braise. Tout d’abord je n’y ai pas prêté grande attention. Mais ça devenait si flagrant que même mes copines – aussi ébréchées qu’elles soient – ont fini par remarquer ce manège. Au bout de 30 minutes, l’homme se lève et se joint à nous. Il se présente exclusivement à moi, me donne son prénom et me dit qu’il n’avait pas pu résister à l’envie de me parler. J’en étais flattée, sans plus, et surtout sans aucune arrière-pensée. Et la soirée s’est poursuivie ainsi, à danser, bavarder et rire… avec un inconnu. Plus l’heure avançait, et plus s’installait une intimité spontanée entre nous… Je ne réalisais même pas que j’avançais dans un terrain miné. Vers 3h30, nous étions toutes K.-O. Il fallait rentrer et nous donner 48h pour réparer notre mi-nuit blanche. Chacune a regagné sa voiture. Au moment où je m’apprêtais à démarrer, je le vois qui ouvre la portière et s’installe à mes côtés. Je balançais entre fou rire et agacement. Mais je n’ai pas eu peur. Il me propose de prendre le volant. Je le lui cède, surprise de ce laxisme qui ne me ressemble pas. Cent mètres plus loin, il gare la voiture dans une ruelle sombre, s’approche et se met à m’embrasser. Je me laisse faire. Ses baisers me transportent. Il passe à la vitesse supérieure et je me laisse encore faire. Je me sentais comme sur un nuage. Nous faisons l’amour, comme ça, dans ma voiture. Je crois n’avoir jamais ressenti autant de plaisir. C’était à la fois animal et tendre.

Nous nous sommes aimés jusqu’au petit matin. Il a ensuite repris le volant et s’est dirigé vers le parking où il avait laissé sa voiture. Il m’a embrassée passionnément avant de disparaître. Je ne l’ai jamais plus croisé ou entendu parler de lui. Je suppose que le prénom qu’il m’avait donné n’était pas le bon… Je suis rentrée chez moi et me suis fait couler un bain. Mon mari n’était pas encore rentré de la bachelor des hommes. Puis je me suis endormie pour me réveiller en début d’après-midi, totalement dégrisée. Je ne voulais pas admettre avoir passé un «one night stand» avec un inconnu.

J’ai alors décidé d’enfouir cette aventure au fin fond de ma mémoire et de ne plus y penser. J’avais honte. Je me sentais coupable. De temps en temps, lorsqu’une des chansons de cette soirée passe à la radio, j’ai un flashback, court mais intense. Et puis je me secoue et je redeviens ce que je suis: une femme honnête qui n’a plus jamais vibré pour un autre homme que son époux.

B.I.

 

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Editorial

L’été sonne l’heure de la grande récré

“Adieu les pénitences”, dit la comptine que l’on entonne encore et toujours à la fin de l’année scolaire, avec un grand ouf de soulagement. Joies et peines, succès, échecs, angoisses et éclats de rire qui ont jalonné les neuf derniers mois sont remisés dans un tiroir au fond de la mémoire… Une page se tourne et l’été vient sonner l’heure de la plus grande récréation!

EXCLUSIF

Kate Beckinsale

«Je suis trop forte pour être une victime»

C’est à 20 ans, en 1993, que Kate se fait connaître en jouant dans le film de Kenneth Branagh «Much Ado About Nothing», d’après Shakespeare. Elle y partageait la vedette avec des acteurs prestigieux comme Keanu Reeves, Denzel Washington et Emma Thompson. Suivront «The Last Days of Disco» de Whit Stillman, «The Golden Bowl» de James Ivory, «Pearl Harbor» de Michael Bay, «Aviator» de Martin Scorsese, et aussi quatre films de la série futuriste «Underworld» initiée par celui qui fut son mari, Len Wiseman. Sans oublier le remake de «Total Recall».