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Laura-Maria Baz : "J’adore relever les challenges"

Laura-Maria Baz : "J’adore relever les challenges" D.R.

À 26 ans, la jeune Libanaise fait partie d'une petite équipe qui gère un portefeuille de plusieurs milliards de dollars pour le géant du trading pétrolier Vitol, et vient d’être considérée par le magazine Forbes comme l’une des 300 personnalités mondiales les plus talentueuses de sa génération.

Tandis qu’adolescents, certains rêvent d’une carrière de poètes, de chanteurs ou encore de pilotes d’avions, à 15 ans, Laura-Maria Baz savait déjà qu’elle souhaitait devenir parmi les plus grands financiers de sa génération.

Un rêve aujourd’hui devenu réalité. La jeune femme a été distinguée dans le palmarès 2016 du magazine Forbes des «30 under 30s Europe» soit les 300 jeunes de moins de 30 ans considérés comme les plus prometteurs de leur secteur.

À Londres, Laura-Maria est responsable des placements au sein du premier groupe de trading pétrolier mondial «Vitol Group». La responsabilité de la pétillante Libanaise consiste à gérer, avec son équipe, un portefeuille de plusieurs milliards de dollars. Occupant un tel poste, Laura-Maria reconnaît consacrer la majeure partie de son temps à sa carrière. «Je travaille 10 à 12 heures par jour et les week-ends s’il le faut.» Grande sportive, elle confie tout de même consacrer du temps à la boxe et à l’équitation au moins trois fois par semaine. «Cela me permet de décompresser et de rester en forme», confie-t-elle.

Pour Laura-Maria, la finance et le monde de l’énergie sont bien plus qu’un métier mais une véritable passion. Il faut dire qu’elle a été initiée très tôt à cet univers. Fille de Freddie Baz, le directeur stratégique du groupe Bank Audi, elle a toujours été fascinée par le monde de la haute finance. «Ma nature très mathématique et logique s’est bien mariée avec l’adrénaline que procure ce métier, explique-t-elle. J’adore résoudre des problèmes, relever les challenges et trouver des solutions aux crises.»

Du haut de ses 26 ans, Laura-Maria n’en est pas à sa première expérience dans ce métier. «J’ai en réalité déjà cinq ans d’expérience dans ce domaine», poursuit-elle. Après une licence en mathématiques au sein de la prestigieuse université britannique Oxford et un master en Finances à l’Imperial College Business School, elle décroche son premier emploi au sein de la banque Citigroup. Parmi ses plus grandes réalisations, la jeune femme cite l’acquisition en 2013 de la compagnie canadienne Nexen par le groupe pétrolier China National Offshore Oil Corporation pour 15 milliards de dollars.

«Ce qui me fascine dans ce métier est le choc des cultures auquel je suis confrontée à chacun de mes voyages que ce soit en travaillant avec des Russes, des Chinois ou encore des Coréens. Le monde des affaires et les comportements doivent s’adapter à chaque culture. En tant que Libanaise, je pense que nous avons cette capacité naturelle.»

À la question de savoir quelle est la recette de son succès, elle répond: «Il ne faut pas avoir peur, ni mettre des limites à ses rêves. Il faut foncer sans se retenir. Bien sûr cela nécessite beaucoup de travail. Même si je suis très fière de cette distinction de Forbes, mes rêves sont encore grands et je ne compte pas me limiter à cela», avertit la femme d’affaires avant de se remettre au travail.

Laura-Maria reconnaît que son plus grand défi sera sans doute de concilier réussite professionnelle et vie de famille. «Ma plus grande ambition serait de poursuivre ma carrière et de continuer à avancer dans le domaine de la finance tout en fondant une famille. Je ne veux faire aucune concession ni sur ma carrière, ni sur ma vie personnelle», répond-elle sans détour.

Car dans le monde de requins qu’est la finance, plus on gravit les échelons, plus il est difficile de trouver des femmes à des postes clés. «Les femmes ont exactement les mêmes capacités et compétences que les hommes, insiste Laura. Le problème est que naturellement, passé un certain âge, les femmes ont envie de fonder une famille et force est de constater qu’il est encore difficile aujourd’hui de concilier parfaitement ces deux aspects de la vie.»

Dans un monde aussi compétitif que celui des hautes sphères du monde des affaires, Laura-Maria Baz a définitivement su s’imposer tout en restant modeste, une réussite qu’elle attribue en partie à ceux qu’elle appelle ses «mentors». «Tout au long de sa carrière il faut savoir s’entourer des bonnes personnes, de celles qui vous soutiendront et continueront sans cesse à vous former, c’est cela la véritable clé du succès.»

Soraya Hamdan

 

 

 

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Editorial

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