e-FEMME

Horoscope

GÉMEAUX
22 mai - 21 juin

 

L’asperge

Rencontres

Notez cet article
(1 Vote)

Un parcours sans faute pour Roland Herlory

Un parcours sans faute pour Roland Herlory D.R.

Actuel P.-D.G. de Vilebrequin, la marque iconique de maillots de bain, Roland Herlory a eu un parcours de référence. Après un passage à la Maison Christian Dior, il rejoint Hermès où il restera 23 ans.
Lors de son passage à Beyrouth à l’occasion du lancement de la nouvelle boutique Vilebrequin, Femme l’a rencontré.

ROLAND HERLORY…
Il a 53 ans et vient de l’Est de la France. Son père et sa mère avaient une parfumerie. «J’ai donc évolué dans un monde d’émotions. Depuis ma plus tendre enfance, je passais beaucoup de temps au magasin.»
Avec une formation de gestionnaire, niveau DEA, le jeune homme fait ses premiers pas chez Dior. «J’étais chargé d’informatiser la boutique de l’avenue Montaigne. Après quoi, j’ai quitté l’illustre Maison. J’avais 24 ans et, muni d’un sac à dos, je suis parti en routard pour un tour du monde qui a duré six mois. C’est l’une des plus belles expériences de ma vie, car j’ai appris qu’on pouvait vivre sans grand-chose. On devient citoyen du monde; on est partout chez soi.»

Une école de vie
Après ce fabuleux voyage initiatique, il franchit le seuil d’Hermès. «Par hasard. En fait, ce sont les bons hasards de la vie ou plutôt la destinée… J’avais alors 26 ans. Lorsque j’ai quitté la Maison Hermès j’en avais 49. Je considère que dans la vie, on apprend et l’on prend jusqu’à l’âge de 40 ans, après, on commence à donner. J’ai tout appris et tout pris chez Hermès. C’est l’une des plus belles écoles, mais pas uniquement au niveau professionnel. C’est une école de vie fondée sur des valeurs éthiques, des valeurs d’artisanat, de respect de l’individu, de rapport à la beauté, de rapport à la maîtrise de la main de l’homme sur la matière.»

COMMENT ENTRER DANS LE MONDE DU LUXE?
«Il me semble que le fait d’avoir grandi dans le domaine de la parfumerie et d’avoir travaillé dans un magasin a pesé dans la balance lorsque la Maison Dior m’a engagé. Par la suite, c’est une collègue chez Dior qui avait intégré la Maison Hermès qui m’a poussé à m’y présenter. La Maison voulait informatiser ses boutiques… Quelque part, je crois que j’ai été sélectionné à cause de ce tour du monde que j’avais entrepris. C’est une chose dont je suis sûr. Jean-Louis Dumas, patron d’Hermès, était fasciné par ce goût de l’aventure à une époque où ce n’était pas évident, les communications n’étant absolument pas ce qu’elles sont aujourd’hui. Mais l’informatique n’étant pas vraiment mon truc, au bout de deux ans, je souhaitais voir autre chose. Et Jean-Louis Dumas cherchait quelqu’un pour les commandes spéciales, pour l’organisation des projets les plus fous des clients. Comme par exemple, concevoir une tenue d’équitation pour l’équipe de France aux Jeux Olympiques, ou réaliser un tapis de plage pour les 100 ans du cinéma, ou encore un carré pour un groupe de rock japonais… C’est génial! Cela vous oblige à pousser les limites du territoire légitime de la Maison. J’ai tout appris en passant dans tous les départements: cuir, soie, porcelaine, cristal… j’ai découvert tous les savoir-faire.
Mais j’ai eu la chance d’avoir un second patron chez Hermès, Christian Blanckaert, directeur du commerce mondial de la Maison. Cet homme m’a poussé à sortir de la zone de confort. Aujourd’hui, je considère que j’ai eu deux maîtres dans la vie, j’ai été très gâté.
Après le décès de Dumas et le départ de Blanckaert, un cycle de ma vie avait pris fin. Je devais m’ouvrir à autre chose. Et c’est encore une rencontre qui a changé la donne.»

Roland Harlory vit entre Paris, Genève et Saint-Barthélemy. C’est sur cette île des Caraïbes que ce citoyen du monde séjourne en grande partie. Nous voilà donc de l’autre côté de la planète. Roland rencontre un homme d’affaires américain. «J’avais envie de connaître ce grand capitaine d’industrie pour qui j’avais beaucoup d’estime. C’est lui qui m’a proposé de diriger la Maison Vilebrequin qu’il venait de racheter.»

UN MAILLOT HAUT DE GAMME…
«Les hommes sont très sensibles au confort du produit, explique le P.-D.G. Partant de là, un Vilebrequin ne colle jamais à la peau, qu’il soit sec ou mouillé. Il est fabriqué dans une matière unique, le polyamide (la plupart des maillots sont en polyester qui donne chaud), un tissu plus noble car on peut lui donner un toucher naturel. C’est un fil très dense, telle la microfibre. Le processus de tissage est exclusif et le tissu est émerisé. Les imprimés constituent certes la caractéristique de ce boxer… L’impression sur polyamide est très particulière, c’est un savoir-faire détenu par deux seuls imprimeurs dans le monde, un Français et un Italien. La poche est toujours placée dans le respect du dessin, donc à la main, il en est de même pour le rabat. De plus, les œillets empêchent l’effet ballon une fois dans l’eau. Enfin, le slip intérieur est en pur coton sans couture… La taille élastique est recouverte d’une couche waterproof empêchant sel, chlore et soleil de l’user. Quant aux couleurs, leur résistance est une des plus élevées du marché. Bref, le maillot Vilebrequin est fait pour durer une vie!»

M.S.B.

 

Laissez un commentaire

(*)Mentions obligatoires

captcha...

Editorial

L’été sonne l’heure de la grande récré

“Adieu les pénitences”, dit la comptine que l’on entonne encore et toujours à la fin de l’année scolaire, avec un grand ouf de soulagement. Joies et peines, succès, échecs, angoisses et éclats de rire qui ont jalonné les neuf derniers mois sont remisés dans un tiroir au fond de la mémoire… Une page se tourne et l’été vient sonner l’heure de la plus grande récréation!

EXCLUSIF

Kate Beckinsale

«Je suis trop forte pour être une victime»

C’est à 20 ans, en 1993, que Kate se fait connaître en jouant dans le film de Kenneth Branagh «Much Ado About Nothing», d’après Shakespeare. Elle y partageait la vedette avec des acteurs prestigieux comme Keanu Reeves, Denzel Washington et Emma Thompson. Suivront «The Last Days of Disco» de Whit Stillman, «The Golden Bowl» de James Ivory, «Pearl Harbor» de Michael Bay, «Aviator» de Martin Scorsese, et aussi quatre films de la série futuriste «Underworld» initiée par celui qui fut son mari, Len Wiseman. Sans oublier le remake de «Total Recall».