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TARTARE DE THON ROUGE ET LA POUTARGUE

Décoration

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Artisans, créateurs et designers

Artisans, créateurs et designers D.R.

De toutes les matières

… C’est la terre, le cuir, la plume ou le plexi qu’ils préfèrent. Et qu’ils bousculent pourtant, les soumettant à des techniques inédites. Ainsi, ces jeunes créateurs entre design et artisanat d’art, rencontrés cet automne sur les salons parisiens (Craft, Talents à la Carte et Now le Off), tissent le verre, brûlent les plumes, rabotent le cuir, moulent les poulpes… D’étranges mais stimulantes pratiques qui leur ont valu une volée de prix.

Bijoux sur ordonnance
Ce ne sont pas des bijoux comme les autres. Ils ne s’appellent pas «bague» ou «collier» mais «attelle», «minerve» ou «prothèse». Marine Dominiczak crée «des objets thérapeutiques pour corps stigmatisés dont la dimension ornementale suscite une curiosité saine.» Dans ce travail à la limite entre le bijou et l’œuvre de plasticienne, chaque pièce est conçue à partir de cas concrets de patients, qu’il s’agisse d’une prothèse capillaire en textile ou d’une attelle de doigt semblable à deux bagues siamoises qui immobilisent les phalanges. «Ainsi, le corps est valorisé dans sa différence, parce qu’il est inscrit dans un outil esthétique.» Son projet le plus ambitieux a conduit Marine en Corée du Sud à la rencontre de patients passés par la chirurgie esthétique faciale; à partir des volumes qu’ils abandonnent pour aiguiser leur visage (rondeurs des joues, du nez ou du menton), elle a fait des moulages qu’elle a associés en un drôle de pendentif serti de caoutchouc. Les cas les plus pathologiques lui ont même inspiré Medusa, un miroir dérangeant qu’elle a moulé… sur un poulpe vivant.
www.marinedominiczak.com

Valérie Appert

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Editorial

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«Lire ensemble», c’est le slogan choisi pour le Salon du livre francophone de Beyrouth, édition 2016. Un vrai bol d’oxygène, que ce rendez-vous dont les Libanais ont bien besoin, qui mobilise éditeurs, auteurs, libraires, bédéistes, conférenciers, ainsi que lecteurs de tout âge…
Classé troisième salon francophone au monde après Paris et Montréal, il aura attiré l’an dernier, 80 000 visiteurs et 180 auteurs, et servi d’écrin à quelque 150 conférences, débats et tables rondes.

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Eva Green est la fille de l’actrice française Marlène Jobert. Son père est franco-suédois et non pas britannique comme on a tendance à le penser. Ses premiers pas, elle les fait sur scène, au théâtre, avant de faire carrière sur grand écran. Ses pas la conduisent à jouer sous la direction des plus grands, Bernardo Bertolucci, Ridley Scott, Gregg Araki, Robert Rodriguez et Martin Campbell qui fit d’elle la James Bond Girl de «Casino Royale».