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La fête à la paillette…

La fête à la paillette… D.R.

Paillettes, strass et autres sequins… C’est la nouvelle «obsession mode». On les croyait réservés aux tenues du soir. Il n’en est rien, ces brillances sont partout, envahissant notre garde-robe de pied en cap, de jour comme de nuit. Seraient-ce les stigmates d’une vogue bling-bling qui s’est bien ancrée dans nos mœurs?

Dans un sens, cette mode «brillante» nous pousse à revoir toute notre stratégie stylistique. Sachant que ces fameuses paillettes vont jusqu’à parer nos sous-vêtements, nos tenues de sport et plus que tout, nos baskets et autres tennis.

Dans l’histoire de la mode
En fait, au cours du XXème siècle, l’époque de la mode qui a le plus «brillé» concerne principalement les Années Folles. Cela peut se comprendre! En ces temps, perles et paillettes étaient cousues main. La sobriété reprend ses droits avec les deux grandes guerres. Tout changera à nouveau après mai 68 comme on le sait…

Hollywood «brille» de mille feux
Dans la peau de l’incorrigible Lorelei Lee dans le film «Les hommes préfèrent les blondes» (1953), Marilyn Monroe s’émoustillait à la vue d’un objet brillant. Elle n’était pas la seule. Vingt ans plus tard, David Bowie faisait du «glitter» tout un style de vie avec son alter ego Ziggy Stardust, tout habillé de lurex multicolore et maquillé de fards métallisés. La tendance glam gagnera vite des milliers de fans, hommes et femmes. Pas étonnant: les matières étincelantes possèdent une force d’attraction primaire, elles captent tous les regards et sont capables de conférer un glamour instantané à la plus basique des pièces. Des vertus explorées par Adrian, costumier iconique de l’âge d’or hollywoodien qui, pour faire briller les stars des films en noir et blanc, les couvrait tour à tour de paillettes, de lamé ou de cristaux. Le public ne tarda pas à imiter les looks de Greta Garbo, de Carole Lombard et de Jean Harlow, le «glitter» devenant – est-ce possible? – un classique.

Les années 70 se définissent sans aucun doute par l’audace. On ose les pois, les rayures, les superpositions et les paillettes (Dalida s’affiche pour la première fois en paillettes). Ces années sont synonymes d’extrême. Ses différents courants culturels ne reculent devant rien. Hippies, punks et fans de disco s’expriment aussi bien à travers la musique qu’à travers leurs tenues vestimentaires.

Telle une continuité dans le temps et les tendances, au cours des années 80, l’engouement pour la mode est manifeste, avec une propension du voyant et du clinquant. Le look des années 80 consiste en un cocktail de couleurs vitaminées, de motifs et de détails: teintes fluo, strass et paillettes illuminent les silhouettes, tandis que l’on assiste à l’explosion des accessoires.

À partir des années 90, le brillant est très en vogue et se décline sous toutes ses formes, tout au long de la décennie, à travers des matières scintillantes telles que le satin, le vinyle et certes les paillettes. Le tout présent dans les vêtements, voire dans le maquillage! Cet engouement du «tout brillant» donnera naissance, en fin de décennie, à la frénésie pour le strass en particulier. L’irisé et le nacré feront également leur apparition, notamment dans le maquillage. À partir des années 95, les filles copient le look ultra girly des girlsbands (groupes musicaux composés uniquement de filles) telles les Spice Girls, avec les couleurs soleil des années 70 et la présence dominante de ce fameux glitter.

Marianne Saradar Barakat

 

 

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