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Assumpció Mateu, nature et abstraction

Tramuntana. Tramuntana. Milad Ayoub.

 

Sur les cimaises de la galerie Alwane à Saïfi Village, les œuvres abstraites de l’artiste peintre et poète catalane, Assumpció Mateu, racontent la nature. Une trentaine de toiles sur le thème des quatre éléments, l’eau, l’air, la terre et le feu, pour exprimer une force de vie dans un foisonnement de couleurs, appliquées le plus souvent directement avec les mains.

Si Assumpció Mateu vit et travaille à Barcelone et à Girona, dans la campagne environnante, elle ne cesse de sillonner le monde pour montrer son travail. Ses œuvres ont été acquises par des collectionneurs privés et publics, des fondations et des musées nationaux et internationaux. Elle a aussi participé à de nombreuses Foires d’Art Contemporain. Essentiellement axées sur la peinture, ses créations tendent à se diversifier pour embrasser d’autres supports et différents médiums. Elle s’est récemment intéressée à la poésie visuelle, à la vidéo ainsi qu’à la sculpture. Elle prépare actuellement une exposition majeure qui aura lieu à la Fondation Antonio Saura à proximité de Madrid (Cuenca).

«Nature: Réflexions abstraites» est la deuxième exposition beyrouthine de l’artiste qui s’était déjà illustrée en 2011 avec «Incendies». Elle y relatait picturalement le désastre humain et environnemental des feux de forêts qui ont ravagé une partie de l’Espagne en 2004.
Une série de tableaux dans les tons azur et blanc accrochent le regard. Les bleus de la mer et du ciel se fondent en un camaïeu subtil; des mouettes stylisées viennent se poser délicatement sur la surface ondoyante de la Méditerranée (Tramuntana). Plus loin, la terre prend des tons ocre et fauve (Indret sentit XII).
Un trait appuyé hachure la toile et nous entraîne dans un univers sylvestre donnant libre cours à notre imagination (Ritmes VII). Des nuages cotonneux envahissent l’espace d’un grand format où lumière et brouillard créent une impression de flottement enivrant (ilum i boira). De fragiles brindilles s’accrochent à l’épaisse texture de l’acrylique aux tons grisâtres (Realitat Afferada).

Vous l’aurez bien compris, l’œuvre de Mateu se fond avec la nature et les éléments et nous y entraîne tant elle est captivante. Un accrochage qui vaut le détour surtout que la majorité des toiles fera partie de la collection permanente de la galerie.

J.Z.

 

 

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Editorial

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