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Alissar & Yvan Caracalla

Alissar & Yvan Caracalla D.R.

La danse et  la scène pour passions

Est-il encore besoin de présenter la troupe Caracalla? Ayant atteint un niveau international et une reconnaissance qui lui permet de hisser les couleurs du Liban sur les scènes les plus prestigieuses, ses spectacles ont fait le tour du monde. Femme a rencontré les deux piliers de Caracalla, Alissar et Yvan, qui content les petits secrets de coulisses de leur nouveau spectacle, «Sur la route de la soie», qui va inaugurer le Festival International de Baalbeck.

D’où tirez-vous votre inspiration?
Alissar. De la vie, de la nature, des grands opéras et ballets. Je souhaite transmettre une vision totale de ce que je ressens. Également, à travers les échanges continus avec Yvan et mon père Abdel Halim.
Yvan. À partir d’une image, d’une musique, de rapports humains; de la fureur, de la crainte, de la création et de l’adrénaline.

Votre stratégie anti-stress?
Alissar. Je suis une gymaholic! Je me dirige vers la salle de gym en cas de stress. Et spécialement maintenant avec le grand challenge que constitue le spectacle à Baalbeck.
Yvan. Je joue avec mon chien Moygli, je passe du temps avec ma famille, des moments d’amour. Je m’imprègne de l’héritage légué et bâti par Abdel Halim.

Trait principal de votre caractère?
Alissar. Fusionnelle avec ma famille et émotionnelle, ce qui aide, surtout pour la création. J’avais tendance à être hystérique, mais avec l’âge je me suis calmée.
Yvan. Positif: je recherche toujours la lumière même à travers des pages sombres; on me décrit comme étant l’homme qui sécurise et rassure au sein de la famille.

Votre définition de l’artiste engagé?
Alissar. Un être honnête envers son public, qui accepte les critiques afin d’avancer et de toujours faire mieux.
Yvan. Un être honnête envers lui-même, qui ne se ment pas, qui est loyal avec son public.

Parlez-nous de «Sur la route de la soie».
Alissar &Yvan. On rend hommage aux 60 ans du Festival International de Baalbeck, au début et à la fin, avec des acteurs qui jouent le rôle de guides, et qui s’expriment en plusieurs langues, célébrant la grandeur de la cité du Soleil, et mentionnant tous les grands artistes qui sont venus jouer ici…

On voyage au XVème siècle, avec le héros omanais Ahmad Ben Majed, Sindibad des mers, appelé Amirante, qui a emmené Vasco de Gama de l’Inde à la Chine, à la découverte de la route de la soie, pas seulement au plan commercial, qui l’a initié à la communication, la civilisation, le folklore. Cela a ouvert la voie à la tolérance, à  l’appréciation des valeurs humaines. Les tissus pour les costumes ont été rapportés d’Iran et d’Inde, les décors ont été conçus dans un des plus grands studios du monde à Rome, le “Laboratoire”, où ont été réalisés les décors du film Jesus of Nazareth, Dracula de Coppola… Ces studios collaborent avec Hollywood, l’opéra de Paris, le Châtelet… Le spectacle rassemble de grands artistes libanais, ainsi que 30 artistes d’une des plus grandes académies chinoises,
20 danseurs et musiciens indiens. À la technique, on compte des créatifs et des musiciens venus d’Iran, d’Italie et de Londres… Les costumes sont réalisés par Abdel Halim, la chorégraphie par Alissar et la mise en scène par Yvan…

Ce qui vous fait rire dans la vie?
Alissar. Ayant été élevée et ayant grandi en Angleterre, l’humour anglais, le british black humour!
Yvan. L’authenticité et les traditions propres à Baalbeck. Entendre les histoires et blagues sur mon grand-père, racontées par les personnes âgées du village.

Votre devise?
Alissar. Je ne pense pas en avoir; mais je crois au travail et à la persévérance.
Yvan. Le courage et la réussite sourient aux audacieux.

Alissar, votre rapport avec la féminité, la mode…
J’aime m’habiller d’une manière simple, le style sport-chic, sans maquillage. J’apprécie la mode et les dernières créations, qu’elles soient classiques ou tendance; tout dépend de mon humeur. La féminité, c’est la simplicité avec une touche de classicisme.

Quelle musique?
Alissar. Tout genre de musique.
Yvan. Rimsky-Korsakov: Shéhérazade.

Une rencontre qui vous a marqué?
Alissar. Franco Zeffirelli et les longs moments partagés avec ce grand artiste.
Yvan. Franco Zeffirelli, aucun doute à ce propos; il était venu à l’ouverture du festival de Baalbeck en 1997, alors qu’on interprétait le spectacle Andalous… Puis j’ai eu la chance de travailler quelques années avec lui, alors que je n’avais que 25 ans.


E.T.

 

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