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Elle passe à l’acte dès le premier soir…

Elle passe à l’acte dès le premier soir… D.R.

Qu’en pensent-ils?

Parmi les mille et une questions «protocolaires» de la rencontre amoureuse, celle concernant le passage sous la couette dès le premier soir arrive en tête. Faux problème pour les uns, véritable suicide sentimental pour les autres, qu’en est-il réellement aujourd’hui? Doit-on refuser de céder pour être respectée? Les hommes se penchent sur la question.

La génération Y (née entre les années 80 et 2000) est cool, nourrie au porno 2.0, consciente de l’égalité hommes-femmes, de l’existence d’un désir féminin pas obligatoirement tourné vers l’exigence de se reproduire… Et pourtant, il semble bien que la fameuse loi interdisant de baisser sa culotte au premier rendez-vous n’a pas réellement connu d’amendement depuis les années 80. La dichotomie binaire «fille bien» / «fille facile» (héritière de la préhistorique «maman» / «putain») semble avoir été programmée dans le cerveau des jeunes mâles contemporains avec un systématisme proche de celui appliqué par leurs ancêtres.
Pourtant, selon une récente étude britannique, 35% des femmes ont l’habitude de coucher le premier soir. Comme souvent lorsqu’il s’agit de sexe, les chiffres ne concordent pas puisque, selon d’autres études, la France compte aujourd’hui 12% de célibataires, ce qui est beaucoup, certes, mais prouve que toutes les «filles légères» ne sont pas condamnées à rester seules avec leur légèreté. Ouf, certaines sont parvenues à passer entre les mailles du filet des préjugés.
À New York, ville de la «coolitude» extrême, la «règle des 3 rendez-vous» perdure pourtant, et pas si peu, puisque 90% de sa population considèrent que finir emboîtés le premier soir ne se fait tout simplement pas. En bon Libanais que nous sommes, amoureux de bonne chair et notoirement intelligents (si, si), gageons que nous sommes capables de réfléchir calmement à la chose et de voir plus loin que le bout de notre lit…

Ce qu’ils pensent vraiment…
Alain, 35 ans, est clair sur le sujet: «Les filles d’Ève détestent les mecs lourds et insistants. Elles détestent aussi passer pour des femmes faciles. Lorsque l’une d’entre elles finit la soirée chez vous, elle a tendance à dire en plaisantant: «Attention! Ne compte pas sur moi pour aller plus loin ce soir!» Contentez-vous de sourire, d’acquiescer, et sachez que les probabilités pour qu’elle fasse exactement l’inverse sont largement en votre faveur!»

Roger, en couple depuis 7 ans, raille encore ces premières soirées au cours desquelles sa compagne actuelle s’est refusée à lui «par principe», persuadée que si elle «rompait» son vœu de chasteté programmé, ses chances de l’intéresser seraient réduites à néant. «Elle était ridicule, prétextant la fatigue, le boulot… alors que nous avions très envie l’un de l’autre, prêts à se sauter dessus. En y repensant, c’était très frustrant.»

Tony, 27 ans, est avec sa petite amie (24 ans) depuis bientôt un an… Elle tient à sa virginité jusqu’au mariage… Ils dorment ensemble sans «aller jusqu’au bout». «Un comble», explique-t-il. Apparemment, Tony accepte les conditions de sa partenaire. Respect? Amour fou? «Les deux, dit-il, mais jusqu’à quand?» Au fait, lorsque les filles d’Ève se font prier, ces hommes languissent et s’accrochent davantage; bref, ils mordent à l’hameçon. Pour les filles c’est une façon comme une autre de les pousser à s’engager…

Michel, 30 ans, déclare le plus simplement du monde qu’il est «essentiel» d’aller au lit dès le premier soir, pour la simple raison qu’il y a des «incompatibilités dans la vie». Pas si idiot que ça comme raisonnement. Car si nos grand-mères découvraient, après avoir signé leur contrat à vie avec le jeune homme séduisant croisé une ou deux fois, les éventuels vices cachés de ce partenaire des soixante prochaines années, la génération actuelle peut certes «tester avant d’acheter». Alors? Se jeter sur la marchandise après le premier dîner échangé, il n’y a qu’un pas… à franchir…

Pour Nadim, 26 ans, «l’inattendu permet finalement d’évacuer la pression inhérente au fameux et sempiternel troisième rendez-vous qui aboutit, parfois, à un résultat médiocre.» Bref, coucher dès le premier soir permet de se débarrasser une bonne fois pour toutes de l’obsession partagée du quand et comment, pour envisager une découverte de l’autre d’ores et déjà déchargée d’un stress encombrant. Car si l’on y réfléchit bien, faire un câlin lors du troisième rendez-vous n’a rien de plus moral que de se jeter direct sous la couette. Ceux qui s’y soumettent ne font qu’obéir à un processus établi par on ne sait plus trop qui d’ailleurs, lequel n’induit évidemment pas davantage la promesse d’une relation aboutie.

Toujours selon Nadim, un homme n’aimera pas automatiquement une femme qui l’aura fait poireauter une semaine sous prétexte qu’il aura eu le temps de la connaître s’il goûte, de toute façon, peu à sa conversation. Beaucoup de couples, ensemble depuis longtemps, se sont construits sur une première soirée dénuée de toute règle de bienséance sans que l’union des corps n’ait empêché une découverte plus cérébrale par la suite.

Paul se rappelle… «Un jour, j’ai connu une jeune fille, ma cadette de 5 ans. On va aussitôt boire un verre. Premier baiser. Puis je la raccompagne chez elle et lui propose de poursuivre la soirée. Elle refuse avec le sourire en me disant: «Je préfère attendre, je ne voudrais pas que tu penses que je suis une fille facile…» Je lui rétorque que c’est stupide, et retarder ce moment de quelques jours ne modifiera pas mon opinion sur elle. Bref, je n’insiste pas. On se revoit trois jours plus tard et… nous passons la nuit ensemble. Au final, si mon objectif était de passer une seule nuit avec elle, je n’aurais pas eu à attendre bien longtemps. Et si son objectif était de me montrer qu’elle n’était pas une fille facile en me faisant patienter 72 heures, cela m’aura plus amusé que convaincu!»

Et si on attendait un peu…
«En ce qui me concerne, dit Jad, la trentaine, je ne me fais pas une mauvaise opinion d’une fille qui couche le premier soir. En revanche, si elle m’intéresse vraiment par elle et que je compte avoir une relation sérieuse, je n’ai aucun problème à attendre une, deux ou trois semaines. Ce n’est pas cela qui remettra en cause mon intérêt pour elle. Pour la simple raison que si je souhaite passer une partie de ma vie avec quelqu’un, je peux bien attendre pour la première nuit. D’autre part, cela permet de faire monter le désir, de mieux se connaître et de continuer ce jeu de séduction jusqu’à la première nuit. Tous les potes à qui j’en ai parlé ont la même approche: ils peuvent attendre et préfèrent d’ailleurs un refus de la fille lors de la première soirée!»
Surprenant, n’est-ce pas?

Marianne Saradar Barakat

 

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Editorial

L’été sonne l’heure de la grande récré

“Adieu les pénitences”, dit la comptine que l’on entonne encore et toujours à la fin de l’année scolaire, avec un grand ouf de soulagement. Joies et peines, succès, échecs, angoisses et éclats de rire qui ont jalonné les neuf derniers mois sont remisés dans un tiroir au fond de la mémoire… Une page se tourne et l’été vient sonner l’heure de la plus grande récréation!

EXCLUSIF

Kate Beckinsale

«Je suis trop forte pour être une victime»

C’est à 20 ans, en 1993, que Kate se fait connaître en jouant dans le film de Kenneth Branagh «Much Ado About Nothing», d’après Shakespeare. Elle y partageait la vedette avec des acteurs prestigieux comme Keanu Reeves, Denzel Washington et Emma Thompson. Suivront «The Last Days of Disco» de Whit Stillman, «The Golden Bowl» de James Ivory, «Pearl Harbor» de Michael Bay, «Aviator» de Martin Scorsese, et aussi quatre films de la série futuriste «Underworld» initiée par celui qui fut son mari, Len Wiseman. Sans oublier le remake de «Total Recall».